27 septembre 2025
JOLI TEXTE
Ce poème est si beau qu’il laisse sans voix.
Et j’ai dû accepter
que je ne savais rien du temps,
qu’il demeurait pour moi un mystère,
et que je ne comprenais rien à l’éternité.
J’ai dû accepter que mon corps
n’était pas immortel,
qu’il vieillirait,
et qu’un jour, il s’éteindrait.
Que nous étions faits de souvenirs et d’oublis,
de désirs, de mémoires,
de restes et de bruits,
de murmures, de silences,
de jours et de nuits,
de petites histoires
et de détails subtils.
J’ai dû accepter
que tout passe,
que tout est transitoire.
Et j’ai dû accepter
que je suis venue en ce monde
pour y faire quelque chose,
pour tenter de donner le meilleur de moi-même,
pour laisser une trace lumineuse de mes pas
avant de partir.
J’ai dû accepter
que mes parents ne seraient pas éternels,
et que mes enfants, peu à peu,
choisiraient leur chemin
et l’emprunteraient sans moi.
J’ai dû comprendre qu’ils n’étaient pas « à moi »,
comme je le croyais,
et que leur liberté d’aller et venir
leur appartenait aussi.
J’ai dû accepter
que tous mes biens
m’avaient été confiés en prêt,
qu’ils ne m’appartenaient pas
et qu’ils étaient aussi fugitifs
que ma propre existence sur cette Terre.
Et j’ai compris qu’ils resteraient
pour d’autres,
lorsque je ne serai plus là.
J’ai dû accepter
que balayer chaque jour le trottoir devant chez moi
ne me garantissait pas qu’il m’appartenait,
et que ce geste répété
n’était qu’une subtile illusion de possession.
J’ai dû accepter
que ce que j’appelais « ma maison »
n’était qu’un abri temporaire,
et qu’un jour, tôt ou tard,
elle accueillerait une autre famille.
J’ai dû reconnaître
que mon attachement aux choses
rendrait plus douloureux
le moment du départ.
J’ai dû accepter
que les animaux que j’aime,
les arbres que j’ai plantés,
mes fleurs, mes oiseaux,
étaient, eux aussi, mortels.
Ils ne m’appartenaient pas.
Ce fut difficile… mais j’ai dû l’accepter.
J’ai dû accepter
mes fragilités,
mes limites,
ma condition d’être mortel,
éphémère.
J’ai dû accepter
que la vie continuerait sans moi,
et que, peut-être,
on finirait par m’oublier.
Avec humilité,
j’avoue avoir mené bien des combats
pour en arriver là.
J’ai dû accepter
que je ne savais rien du temps,
qu’il reste un mystère,
que je ne comprends pas l’éternité,
et que nous n’en savons rien.
Tant de mots écrits,
tant de besoin d’expliquer,
de comprendre ce monde,
et la vie que nous y menons…
Mais je me suis rendue,
j’ai accepté
ce qu’il fallait accepter,
et la souffrance a cessé.
J’ai laissé tomber l’orgueil,
la prétention,
et j’ai reconnu que la nature
nous traite tous de la même façon,
sans favoritisme.
J’ai dû me désarmer,
ouvrir les bras,
pour accueillir la vie
telle qu’elle est.
Reconnaître que tout est transitoire
et que tout fonctionne
tant que nous sommes ici,
sur Terre.
JOLI TEXTE
Un fil rouge invisible relie deux êtres destinés à se rencontrer.
C'est une ancienne légende du Japon...
Ce que peu savent c'est que ce fil ne rapproche pas seulement les gens.
Vous pouvez aussi connecter le cœur d'un chiot à celui de votre personne.
Parce qu'il y a des rencontres qui ne s'expliquent pas, elles se sentent juste.
Un jour ordinaire, leurs chemins se croisent... et la vie change pour toujours.
Ce chien qui est arrivé juste quand tu avais le plus besoin de lui.
Ce regard qui te tenait quand tout semblait s'effondrer.
Cet amour qui n'a rien demandé, juste être.
BON SAMEDI
Je te conseille de le lire tranquillement, lorsque tu auras le temps de t'y perdre, de savourer chaque mot. C'est un trésor... De Jorge Luis Borges, écrivain et poète.
“JE VAIS”
À force de perdre, j'ai appris à gagner ; à force de pleurer, le sourire que j'ai s'est dessiné sur mon visage.
Je connais tellement bien le sol que je ne regarde plus que le ciel. J'ai touché le fond tant de fois que, chaque fois que je descends, je sais que demain je remonterai.
Je m'étonne tellement de ce qu'est l'être humain, que j'ai appris à être moi-même.
Il m'a fallu ressentir la solitude pour apprendre à être avec moi-même et savoir que je suis une bonne compagnie.
J'ai essayé d'aider tant de gens que j'ai appris à attendre qu'on me demande de l'aide.
J'ai toujours voulu que tout soit parfait et j'ai compris que tout est, en réalité, aussi imparfait qu'il se doit de l'être (y compris moi).
Je fais seulement ce que je dois, de la meilleure façon possible, et les autres qu'ils fassent ce qu'ils veulent.
J'ai vu tant de chiens courir sans but que j'ai appris à être tortue et à apprécier le chemin.
J'ai appris qu'en cette vie, rien n'est certain, seule la mort l'est... c'est pourquoi je profite de l'instant et de ce que j'ai.
J'ai appris que personne ne m'appartient, et que ceux qui sont avec moi le seront tant qu'ils voudront et tant qu'ils devront l'être. Et celui qui m'aime véritablement me le fera savoir à chaque instant, contre tout et quoi qu'il en coûte.
Que la véritable amitié existe, mais qu'il n'est pas facile de la trouver.
Que celui qui t'aime te le prouvera toujours sans que tu aies besoin de le lui demander.
Que la fidélité n'est pas une obligation mais un véritable plaisir lorsque l'amour est le maître de ton cœur.
C'est ça, vivre... La vie est belle avec son va-et-vient, avec ses saveurs et ses amertumes…
J'ai appris à vivre et à savourer chaque détail, j'ai appris des erreurs, mais je ne vis pas à penser à elles, car elles sont souvent un souvenir amer qui empêche d'avancer. Il y a des erreurs irréparables.
Les blessures profondes ne disparaissent jamais de ton cœur, mais il y a toujours quelqu'un de véritablement prêt à les guérir avec l'aide de Dieu.
Marche main dans la main avec Dieu, tout s'améliore toujours.
Et ne t'efforce pas trop, car les plus belles choses de la vie arrivent quand on s'y attend le moins. Ne les cherche pas, elles te chercheront.
Le meilleur est en train d'arriver…

BONNE JOURNEE
Qu’est-ce qui est le plus difficile dans le fait d’avoir un chien?» demandent-ils, d’un ton décontracté, comme si c’était juste une autre question.
Ils froncèrent un peu les sourcils, attendant que je leur explique. «Ils entrent dans ta vie comme s’ils étaient censés être là depuis toujours», dis-je, essayant de trouver les mots. «Ils rendent tout meilleur, plus simple, plus lumineux. Et on pense que ce sera toujours comme ça. Mais ce n’est pas le cas. Un jour, ils s’en vont, et on se retrouve avec tout l’espace qu’ils occupaient.»
Ils hochèrent la tête, mais je n’étais pas sûr qu’ils aient compris. «Ce ne sont pas les dégâts qu’ils ont causés ou les routines dont on doit se débarrasser», continuai-je. «C’est l’absence. On rentre dans la maison, et on a l’impression… que c’est mal. Le silence est plus pesant. Les matins ne sont plus les mêmes sans qu’ils te poussent pour te réveiller.»
«Alors pourquoi le faire?» ont-ils demandé, leur voix plus douce cette fois.
J'ai soupiré en regardant mes mains. «Parce que l'amour qu'ils nous donnent vaut chaque instant de chagrin. Ils nous apprennent à aimer sans retenue, même lorsque on sait que cela va faire mal à la fin. Et on continue à choisir cet amour parce que l'on sait que c'est l'une des meilleures choses que l'on ressentira jamais.»
~On ne guérit pas de certaines douleurs… Elles laissent des cicatrices invisibles, graves dans l’âme. Avec le temps, on apprend à avancer, mais on ne se révèle jamais. Le coeur bat toujours, mais il n’aime plus de la même manière. Il devient plus froid, plus méfiant, plus prudent. Ce n'est pas de la faiblesse, c'est une forme de protection. Parce qu'après avoir été brisé une fois, on refus d'être détruit une seconde fois.
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