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11 octobre 2025

NE PAS ATTENDRE


 饾槇饾槺饾槺饾槼饾槮饾槸饾槮饾樆 饾槩 饾槸饾槮 饾槺饾槩饾槾 饾槩饾樀饾樀饾槮饾槸饾槬饾槼饾槮 饾樁饾槸 饾槫饾槹饾樁饾槺 饾槬饾槮 饾樀饾槮饾槶饾槮饾槺饾槱饾槹饾槸饾槮, 饾樁饾槸 饾槷饾槮饾槾饾槾饾槩饾槰饾槮, 饾樁饾槸 饾槼饾槮饾槰饾槩饾槼饾槬, 饾樁饾槸 饾槾饾槹饾樁饾槼饾槳饾槼饾槮. 饾槇饾槺饾槺饾槼饾槮饾槸饾槮饾樆 饾槩 饾槸饾槮 饾槺饾槩饾槾 饾槩饾樀饾樀饾槮饾槸饾槬饾槼饾槮 饾槻饾樁饾槮饾槶饾槻饾樁'饾樁饾槸 饾槻饾樁饾槳 饾槩 饾槼饾槩饾槶饾槮饾槸饾樀饾槳 饾槶饾槮 饾槺饾槩饾槾 饾槺饾槩饾槼饾槫饾槮 饾槻饾樁'饾槳饾槶 饾槩 饾樂饾槹饾樁饾槶饾樁 饾樂饾槹饾樁饾槾 饾槺饾槮饾槼饾槬饾槼饾槮. 饾槇饾槺饾槺饾槼饾槮饾槸饾槮饾樆 饾槩 饾槸饾槮 饾槺饾槩饾槾 饾槩饾樀饾樀饾槮饾槸饾槬饾槼饾槮 饾槫饾槮饾樁饾樄 饾槻饾樁饾槳 饾槹饾樁饾槪饾槶饾槳饾槮饾槸饾樀 饾槹饾樁 饾槳饾槶饾槾 饾樂饾槹饾樁饾槾 饾槹饾槸饾樀 饾槶饾槩饾槳饾槾饾槾饾槮. 饾槚饾槸 饾槩饾樀饾樀饾槮饾槸饾槬 饾槬饾槮饾槾 饾樀饾槼饾槩饾槳饾槸饾槾, 饾槬饾槮饾槾 饾槩饾樂饾槳饾槹饾槸饾槾, 饾槬饾槮饾槾 饾槪饾樁饾槾.. 饾槚饾槸 饾槩饾樀饾樀饾槮饾槸饾槬 饾槶饾槮饾槾 饾槾饾槹饾槶饾槬饾槮饾槾, 饾槶饾槮饾槾 饾槫饾槹饾槸饾槰饾槮饾槾, 饾槶饾槩 饾槾饾槹饾槼饾樀饾槳饾槮 饾槬'饾樁饾槸 饾槸饾槹饾樁饾樂饾槮饾槩饾樁 饾槯饾槳饾槶饾槷. 饾槚饾槸 饾槩饾樀饾樀饾槮饾槸饾槬 饾槷饾槮饾槷饾槮 饾槶饾槩 饾槺饾槶饾樁饾槳饾槮. 饾様饾槩饾槳饾槾 饾槫饾槮饾樁饾樄 饾槻饾樁饾槳 饾槸饾槮 饾樂饾槮饾樁饾槶饾槮饾槸饾樀 饾槺饾槩饾槾 饾槮饾樀饾槼饾槮 饾槶饾槩, 饾槸饾槹饾槸. 饾槜饾槩饾槼饾槫饾槮 饾槻饾樁’饾槩 饾槩饾樀饾樀饾槮饾槸饾槬饾槼饾槮 饾槫饾槮饾樁饾樄 饾槻饾樁饾槳 饾槸饾槹饾樁饾槾 饾槹饾槸饾樀 饾槹饾樁饾槪饾槶饾槳饾槮饾槾, 饾槸饾槹饾樁饾槾 饾槺饾槮饾槼饾槬饾槹饾槸饾槾 饾槫饾槮饾樁饾樄 饾槻饾樁饾槳 饾槸饾槮 饾槫饾槱饾槮饾槼饾槫饾槱饾槮饾槸饾樀 饾槻饾樁饾槮 饾槸饾槹饾樁饾槾.

VRAI


 Le plus cruel, en vieillissant,

ce n’est pas seulement la fatigue
du corps ou le poids des ann茅es.
C’est ce vide qui se creuse
doucement autour de soi.
D’abord, ce sont les ma卯tres, admir茅s
et respect茅s, qui disparaissent.
Puis viennent les amis, ceux des bancs d’茅cole, des f锚tes, des voyages,
des amours partag茅es.
Et, un jour, ce sont m锚me les plus jeunes qui partent avant vous — ceux qui auraient d没 锚tre l脿 pour vos obs猫ques,
et dont vous accompagnez
la derni猫re demeure.
Et moi aussi, un jour, je partirai…
Sans avoir eu le temps de tout dire.
— Jean d’Ormesson

BONJOUR


 



09 octobre 2025

BON VENDREDI


 
— Tu sais ce qu’il y a de plus dur quand on vieillit ?
— Quoi ?
On devient invisible.
Quand on est jeune, on attire les regards. Puis un jour, tout s’efface.
On devient “le vieux monsieur” ou “la dame du deuxi猫me”.
Plus personne ne demande qui on 茅tait, ce qu’on aimait, ce qu’on a v茅cu.
Les amis partent, les enfants sont pris par leur vie, les visages familiers disparaissent.
Et peu 脿 peu, plus personne ne frappe 脿 la porte.
Alors, quand maman appelle dix fois par jour,
ou quand papa r茅p猫te les m锚mes histoires…
ce n’est pas de l’ennui — c’est la peur d’锚tre oubli茅.
Vieillir, ce n’est pas seulement accumuler des ann茅es.
C’est lutter contre l’invisibilit茅.
C’est vouloir encore exister,
au moins dans le regard de quelqu’un.

❤️

27 septembre 2025

BON DIMANCHE

 


JOLI TEXTE

 Ce po猫me est si beau qu’il laisse sans voix.

脡crit par Silvia Schmitt, penseuse allemande
Et j’ai d没 accepter
que je ne savais rien du temps,
qu’il demeurait pour moi un myst猫re,
et que je ne comprenais rien 脿 l’茅ternit茅.
J’ai d没 accepter que mon corps
n’茅tait pas immortel,
qu’il vieillirait,
et qu’un jour, il s’茅teindrait.
Que nous 茅tions faits de souvenirs et d’oublis,
de d茅sirs, de m茅moires,
de restes et de bruits,
de murmures, de silences,
de jours et de nuits,
de petites histoires
et de d茅tails subtils.
J’ai d没 accepter
que tout passe,
que tout est transitoire.
Et j’ai d没 accepter
que je suis venue en ce monde
pour y faire quelque chose,
pour tenter de donner le meilleur de moi-m锚me,
pour laisser une trace lumineuse de mes pas
avant de partir.
J’ai d没 accepter
que mes parents ne seraient pas 茅ternels,
et que mes enfants, peu 脿 peu,
choisiraient leur chemin
et l’emprunteraient sans moi.
J’ai d没 comprendre qu’ils n’茅taient pas « 脿 moi »,
comme je le croyais,
et que leur libert茅 d’aller et venir
leur appartenait aussi.
J’ai d没 accepter
que tous mes biens
m’avaient 茅t茅 confi茅s en pr锚t,
qu’ils ne m’appartenaient pas
et qu’ils 茅taient aussi fugitifs
que ma propre existence sur cette Terre.
Et j’ai compris qu’ils resteraient
pour d’autres,
lorsque je ne serai plus l脿.
J’ai d没 accepter
que balayer chaque jour le trottoir devant chez moi
ne me garantissait pas qu’il m’appartenait,
et que ce geste r茅p茅t茅
n’茅tait qu’une subtile illusion de possession.
J’ai d没 accepter
que ce que j’appelais « ma maison »
n’茅tait qu’un abri temporaire,
et qu’un jour, t么t ou tard,
elle accueillerait une autre famille.
J’ai d没 reconna卯tre
que mon attachement aux choses
rendrait plus douloureux
le moment du d茅part.
J’ai d没 accepter
que les animaux que j’aime,
les arbres que j’ai plant茅s,
mes fleurs, mes oiseaux,
茅taient, eux aussi, mortels.
Ils ne m’appartenaient pas.
Ce fut difficile… mais j’ai d没 l’accepter.
J’ai d没 accepter
mes fragilit茅s,
mes limites,
ma condition d’锚tre mortel,
茅ph茅m猫re.
J’ai d没 accepter
que la vie continuerait sans moi,
et que, peut-锚tre,
on finirait par m’oublier.
Avec humilit茅,
j’avoue avoir men茅 bien des combats
pour en arriver l脿.
J’ai d没 accepter
que je ne savais rien du temps,
qu’il reste un myst猫re,
que je ne comprends pas l’茅ternit茅,
et que nous n’en savons rien.
Tant de mots 茅crits,
tant de besoin d’expliquer,
de comprendre ce monde,
et la vie que nous y menons…
Mais je me suis rendue,
j’ai accept茅
ce qu’il fallait accepter,
et la souffrance a cess茅.
J’ai laiss茅 tomber l’orgueil,
la pr茅tention,
et j’ai reconnu que la nature
nous traite tous de la m锚me fa莽on,
sans favoritisme.
J’ai d没 me d茅sarmer,
ouvrir les bras,
pour accueillir la vie
telle qu’elle est.
Reconna卯tre que tout est transitoire
et que tout fonctionne
tant que nous sommes ici,
sur Terre.
C’est ainsi que j’ai pu r茅fl茅chir,
accepter…
et trouver enfin
la paix tant r锚v茅e.



JOLI TEXTE


 Un fil rouge invisible relie deux 锚tres destin茅s 脿 se rencontrer.

C'est une ancienne l茅gende du Japon...
et il dit que ce fil peut s'茅tirer, s'embrouiller, mais jamais se briser.
Ce que peu savent c'est que ce fil ne rapproche pas seulement les gens.
Vous pouvez aussi connecter le c艙ur d'un chiot 脿 celui de votre personne.
Parce qu'il y a des rencontres qui ne s'expliquent pas, elles se sentent juste.
Un jour ordinaire, leurs chemins se croisent... et la vie change pour toujours.
Ce chien qui est arriv茅 juste quand tu avais le plus besoin de lui.
Ce regard qui te tenait quand tout semblait s'effondrer.
Cet amour qui n'a rien demand茅, juste 锚tre.
Ce n'茅tait pas un hasard. C'茅tait le destin.
Le fil les r茅unissait bien avant qu'ils se rencontrent.


BON SAMEDI


 Je te conseille de le lire tranquillement, lorsque tu auras le temps de t'y perdre, de savourer chaque mot. C'est un tr茅sor... De Jorge Luis Borges, 茅crivain et po猫te.

Au-del脿 du charme... au-del脿 de tout ce qui est ext茅rieur 脿 moi.
“JE VAIS”
脌 force de perdre, j'ai appris 脿 gagner ; 脿 force de pleurer, le sourire que j'ai s'est dessin茅 sur mon visage.
Je connais tellement bien le sol que je ne regarde plus que le ciel. J'ai touch茅 le fond tant de fois que, chaque fois que je descends, je sais que demain je remonterai.
Je m'茅tonne tellement de ce qu'est l'锚tre humain, que j'ai appris 脿 锚tre moi-m锚me.
Il m'a fallu ressentir la solitude pour apprendre 脿 锚tre avec moi-m锚me et savoir que je suis une bonne compagnie.
J'ai essay茅 d'aider tant de gens que j'ai appris 脿 attendre qu'on me demande de l'aide.
J'ai toujours voulu que tout soit parfait et j'ai compris que tout est, en r茅alit茅, aussi imparfait qu'il se doit de l'锚tre (y compris moi).
Je fais seulement ce que je dois, de la meilleure fa莽on possible, et les autres qu'ils fassent ce qu'ils veulent.
J'ai vu tant de chiens courir sans but que j'ai appris 脿 锚tre tortue et 脿 appr茅cier le chemin.
J'ai appris qu'en cette vie, rien n'est certain, seule la mort l'est... c'est pourquoi je profite de l'instant et de ce que j'ai.
J'ai appris que personne ne m'appartient, et que ceux qui sont avec moi le seront tant qu'ils voudront et tant qu'ils devront l'锚tre. Et celui qui m'aime v茅ritablement me le fera savoir 脿 chaque instant, contre tout et quoi qu'il en co没te.
Que la v茅ritable amiti茅 existe, mais qu'il n'est pas facile de la trouver.
Que celui qui t'aime te le prouvera toujours sans que tu aies besoin de le lui demander.
Que la fid茅lit茅 n'est pas une obligation mais un v茅ritable plaisir lorsque l'amour est le ma卯tre de ton c艙ur.
C'est 莽a, vivre... La vie est belle avec son va-et-vient, avec ses saveurs et ses amertumes…
J'ai appris 脿 vivre et 脿 savourer chaque d茅tail, j'ai appris des erreurs, mais je ne vis pas 脿 penser 脿 elles, car elles sont souvent un souvenir amer qui emp锚che d'avancer. Il y a des erreurs irr茅parables.
Les blessures profondes ne disparaissent jamais de ton c艙ur, mais il y a toujours quelqu'un de v茅ritablement pr锚t 脿 les gu茅rir avec l'aide de Dieu.
Marche main dans la main avec Dieu, tout s'am茅liore toujours.
Et ne t'efforce pas trop, car les plus belles choses de la vie arrivent quand on s'y attend le moins. Ne les cherche pas, elles te chercheront.
Le meilleur est en train d'arriver…
✍️ Jorge Luis Borges


BONNE JOURNEE

 

Qu’est-ce qui est le plus difficile dans le fait d’avoir un chien?» demandent-ils, d’un ton d茅contract茅, comme si c’茅tait juste une autre question.
Je jetai un coup d’艙il 脿 la laisse us茅e qui pendait pr猫s de la porte, ma poitrine se serrant. «Les laisser partir», dis-je doucement.
Ils fronc猫rent un peu les sourcils, attendant que je leur explique. «Ils entrent dans ta vie comme s’ils 茅taient cens茅s 锚tre l脿 depuis toujours», dis-je, essayant de trouver les mots. «Ils rendent tout meilleur, plus simple, plus lumineux. Et on pense que ce sera toujours comme 莽a. Mais ce n’est pas le cas. Un jour, ils s’en vont, et on se retrouve avec tout l’espace qu’ils occupaient.»
Ils hoch猫rent la t锚te, mais je n’茅tais pas s没r qu’ils aient compris. «Ce ne sont pas les d茅g芒ts qu’ils ont caus茅s ou les routines dont on doit se d茅barrasser», continuai-je. «C’est l’absence. On rentre dans la maison, et on a l’impression… que c’est mal. Le silence est plus pesant. Les matins ne sont plus les m锚mes sans qu’ils te poussent pour te r茅veiller.»
«Alors pourquoi le faire?» ont-ils demand茅, leur voix plus douce cette fois.
J'ai soupir茅 en regardant mes mains. «Parce que l'amour qu'ils nous donnent vaut chaque instant de chagrin. Ils nous apprennent 脿 aimer sans retenue, m锚me lorsque on sait que cela va faire mal 脿 la fin. Et on continue 脿 choisir cet amour parce que l'on sait que c'est l'une des meilleures choses que l'on ressentira jamais.»


A MEDITER

TRES BEAU TEXTE



 

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BON VENDREDI